Installations

Ombre portée, 1995.

L'ombre est accidentelle; elle résulte du contact entre la lumière et la matière (plaque de verre). Elle apparait ici sur le mur, et son degré d'intensité varie en fonction de l'opacité du matériaux. La forme carrée, base géométrique récurrente dans ma démarche, pour son rapport à l'architecture, est à nouveau présente pour délimiter une zone de travail. Cette installation est une esquisse, une étape dans un processus de création. Son autonomie, en tant u'oeuvre réside avant tout dans la volonté d'expliquer un phénomène. L'ombre est portée à double titre ... de part son rapport étroit à la matière, puis dans le déplacement possible de l'objet et son positionnement arbitraire dans l'espace. L'objet est posé sur le sol, incliné sur le mur, de sorte que son statut peut tour à tour étre celui d'une peinture ou d'une sculpture. Le spectateur peut se demander si l'oeuvre à été décrochée, si celle-ci est prête à être fixée au mur; s'il sagit d'une oeuvre ou simplement d' artefact. Désacralisation ?

Techniquement, il sagit d'une plaque de verre de 60x60 cm, sur laquelle sont appliquées plusieurs couche de noir "tri-chrome", sur chacune des faces. Le carré peint en façade est plus petit que celui qui est peint à l'arrière; de sorte qu'un contour de noir réflèchissant permette au carré, un certain décrochement du support, et que le spectateur y perçoive son image, en fonction de son positionnement dans l'espace du lieu.

Cabinet d'Artiste, 1994.

Construction d'un espace en briques plâtrières et bois de palettes, dédié à mes petites expériences d'artiste. Un laboratoire pensé comme un volume gréffé à l'atelier, dans la continuité de ma démarche liée à l'espace. Un hommage à mes racines familliales issuent du bâtiment. Quatres murs, un accès unique (couloir). Le plafond est ajouré, de manière à conserver les variations de lumière naturelle; Un enduit de plâtre est appliqué à l'ancienne sur les paroies intérieures. L'installation est aussi la mémoire reconstruite d'un souvenir de voyage à Florence (Italie), une "cellule" monastique, une exacte réplique tri-dimensionnelle.